29.5.13

Les amitiés indissolubles VS l'amour destructible

"Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : La certitude."


Mr de Balzac avait tout à fait raison.

Quand j'y réfléchit, beaucoup de personnes, en tant qu'amis, apprécient la confiance et la certitude qui émanent de mes relations amicales. Mais quand il s'agit de l'amour, alors là tout n'est plus que doute et néant.

Certes, j'ai toujours privilégié mes amis par rapport à mes histoires d'amour, mais uniquement dans l'idée que l'amitié est la seule chose qui reste stable quand l'amour se barre.
Même si le passé m'a déjà démontré que ce n'est pas une vérité invariable, il me semble juste de dire qu'heureusement qu'elles sont là, les copines.

Ma vision fait peur à des Quidams mal intentionnés qui se permettent de me traiter d'immature petite conne. Ok, j'suis une petite conne, mais ça, tout le monde est au courant depuis fort longtemps ! Et il y a quand même des gens qui m'aiment et me respectent pour ce que je suis.

Quand à l'immaturité détectée elle me semble venir plutôt du fait que ma vision de la vie de couple est complètement anesthésiée par les coups dans la gueule que j'ai pu prendre. 
Il y a des gens chez qui l'amour est naturel, un besoin limite sanguinaire et viscéral sans lequel ils ne peuvent pas respirer.

Chez moi c'est juste une belle illusion dans un premier temps, puis un frein énorme dans ma vie sociale et professionnelle pour finalement se terminer comme un boulet accroché à la jambe qui me traîne vers le fond d'un lac gelé.
Je crois simplement que je ne suis pas faite pour ça. 

Alors, si jamais tu passes par là, Quidam mal intentionné, saches que non, tu n'es pas le seul à avoir le coeur qui pique, que se séparer pour de bonnes raisons c'est beaucoup plus sain que de rester ensemble pour de mauvaises, et que si tu crois que je vis dans le bonheur le plus total, et bien saches aussi que le cerveau qui vrille dans les prises de conscience, c'est nettement plus douloureux qu'un coeur qui saigne.

Tu vis avec ta conscience, tous les jours, minute par minute, les remords te tiennent sans relâche, ils t'assènent de vérité plus ou moins vraie, et le seul acte que tu puisse faire contre ça, c'est continuer à épurer tout ça du mieux que tu peux.

Quand à toi, Quidam, tu n'as qu'à laisser passer le temps. et à oublier. Et aussi à raconter à tout va qui est la méchante. Vas y, je n'ai rien à perdre. Mes amis sont là, fidèles au poste et forts comme une falaise face à la tempête. C'est pas tes horreurs débitées en public qui vont nous arracher la mâchoire.


Désolée pour le défouloir, chers lecteurs, mais l'occasion d'éclaircir les choses s'est présentée :) A qui connaît le dit Quidam, faites lui passer si vous voulez :P 
A pas peur !

Bonne journée :)

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