5.12.13

Noël Approche... Youpi.

Ceux qui me suivent depuis un petit moment comme ceux qui me connaissent dans la vraie vie savent que pour moi, Noël, ça craint. 

En décembre 2010, j'avais déjà tenté d'expliquer "le pourquoi du comment ça s'fait qu'j'aime pas c'te fête". Seulement, dans un élan de hargne et de haine post traumatique d'un genou en détresse et d'une rupture difficile, je m'étais laissée emporter, et mon article avait été censuré par l'Autorité des Relations Familiales.

Quelques années de "maturité" ont passé, et j'aime toujours pas Noël. Cela n'a plus rien à voir avec l'aspect "peloton d'exécution familial" puisque mon métier m'avait permis d'esquiver entre temps le-dit peloton.

Déjà, c'est une fête chrétienne. Moi j'suis athée. C'est comme si on m'imposait Hanouka ou encore le Ramadan. Je connais, je respecte, mais je ne pratique pas.

D'OU CA SORT, ça, une période où on se doit : 


  • De faire des cadeaux alors que c'est la crise ?
  • De faire semblant d'être heureux même si on l'est pas ?
  • De se retrouver en famille même si c'est pas la joie ? Et pour ceux qui n'en n'ont pas ?
  • Et pour finir, on aurait un élan de générosité qui apparaîtrait pile à cette période. Sachant que le reste de l'année, nous ne sommes que des imbéciles égoïstes avec des oeillères. Voilà qui achève de me sortir de mes gonds.
Alors, ok c'est cool pour les enfants, ça donne un petit côté magique avec toutes les lumières, les cadeaux, le père Noël . . .

Tiens, parlons-en, du Père Noël ! Sérieusement, si vous croisiez un mec barbu, vieux, visiblement alcoolisé puisqu'il a les joues et le nez rouge et qui court après vos mouflets pour leur demandant s'ils veulent un cadeau . . . Sincèrement, vous colleriez votre progéniture sur les genoux de ce pervers ?
En plus, il n'est que le résultat décevant d'une publicité Coca-Cola qui aurait mal tourné.



Comme quoi, on a quand même un peu la vision déformée par la "Magie" de cette fête.

Alors voilà, Noël approche, Youpitralala. Si quelqu'un ou quelque chose connaît un moyen de disparaître de la surface de la planète l'espace de deux ou trois jours histoire d'esquiver cette obligation des plus désobligeantes, merci de me faire passer l'info :)

Joyeuses fêtes, mes tout-doux !

Votre Toute Dévouée

30.11.13

Jalousie, quand tu nous tiens

* * * Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de ma belle amie qui a été bien patiente suite à la demande de cet article. Livré en retard, mais livré tout de même. Plein d'amour pour toi ! * * *




"Il y a dans la jalousie plus d'amour-propre que d'amour." - François de la Rochefoucauld


Bon, vous l'aurez compris, l'article qui va suivre traitera de la jalousie. On la connaît tous, cette émotion. On l'a tous vue opérer, subie ou ressentie.

En premier lieu, il faut savoir que la jalousie n'est pas une émotion primaire, mais secondaire, à savoir qu'elle est un ressenti composé de plusieurs émotions liées et distinctes.
On y retrouve la peur, l'agressivité, la tristesse, la frustration et le dégoût.

La jalousie est similaire à la période "peur de l'abandon" du nourrisson. On peut donc ressentir de la jalousie à n'importe quelle période de sa vie.

Bon. Passons aux choses sérieuses. Il y a plusieurs types de jalousie : 

  • La petite toute mignonne,
  • La petite bougonne,
  • La moyenne qui picote,
  • La forte qui fâche
  • L'immense que l'on fuit sans attendre.

Pour les avoir toutes vécues, je peux d'ores et déjà vous avouer que les deux dernières sont un motif de rupture sans négociation possible.

Bon, certains d'entre vous me diront que la jalousie, c'est une preuve d'amour. Ok. Vous êtes sans doute les derniers doucereux amoureux encore présents sur terre et vous n'avez jamais vécu la JALOUSIE à proprement parler. Il va de soi que je vous parle des hauts niveaux. 

La petite mignonne c'est certainement la seule qui soie réellement une preuve d'amour pour ma part. Vous devez penser que je suis aigrie, tout ça, mais laissez moi vous avancer mes arguments comme il se doit. 

  • L'Amour, celui qui mérite d'être vécu est pour moi basé tout d'abord sur la confiance. Qui dit confiance dit absence d'esclandre. 
    • Oui, c'est vrai, c'est une belle preuve d'amour que de douter des faits et gestes de son amoureux(se).
    • Oui c'est vrai, c'est une belle preuve d'amour que penser que n'importe quelle personne que votre amoureux(se) va croiser va finir dans son lit.
    • Oui c'est autant une vraie preuve d'amour qu'une belle preuve de confiance en soi.

  • La jalousie détruit votre couple.
    • Faire la gueule dès que Mamour(ette) parle à une tierce personne, ça donne envie de rester, tiens.
    • Ronchonner quand un message arrive et harceler Mamour(ette) pour savoir qui c'est, pourquoi il/elle envoie le-dit message, c'est sain et équilibré.
    • Fouiller les poches et le téléphone quand Mamour(ette) prend sa douche ? Allez on n'est plus à ça près.
    • Harceler Mamour(ette) quand il n'est pas à la maison à l'heure prévue de 57 textos,  29 appels et 5 post facebook en moins d'une heure de retard, c'est restreint et raisonnable. 
    • Harceler les potes, la famille, et même le boulot, on monte d'un petit cran.
    • Menacer d'appeler les flics quand on atteint l'heure de disparition, ça tiens du record du monde de souplesse et de confiance.
    • Suivre ou faire suivre Mamour(ette) quand il/elle sort avec ses copains/copines, alors là on touche le fond.
Bon. Je vous l'accorde, ça sent le vécu pas terrible. Après je dis pas, une petite pointe de temps en temps, quand c'est dit avec le sourire et un chatouillis de second degré, ça passe. Ca pimente, même.

En plus d'être désagréable pour celui qui le subit, je soupçonne que ça doit pas être super agréable non plus de le vivre de l'intérieur.
  • Avoir des doutes constamment, 
  • Vivre dans la peur de la tromperie, 
  • Vivre dans la peur de l'abandon,
  • Ne jamais arriver à retenir ses émotions comme la colère, la peur et la peine... 
De plus, il faut avoir un sacré pouvoir d'imagination et de scénarisation. Autant utiliser ces qualités pour écrire un roman ou un film plutôt que de laisser ces dernières prendre le pas sur votre vie affective.


Ce doit être à peine vivable. Alors pourquoi se prend-t-on la tête à ce point si c'est pour souffrir et faire souffrir ?
Pourquoi les gens développent-ils de la jalousie à un point maladif jusqu'à devenir complètement cinoques ?

Malheureusement, la jalousie maladive n'est qu'un symptôme d'une pathologie d'un niveau au dessus : La dépendance affective. Et dans ce cas, il faut carrément aller consulter un spécialiste qui pourra entamer une analyse afin de remédier à ça avant de virer psychopathe ----> voire meurtrier.

Autant dire, Jalousie, quand tu nous tiens un peu, ça va. Moyennement, ça passe. Beaucoup, BARRE TOI !!! Il faut de tout pour faire un monde, alors faisons en sorte que chacun se supporte dans ses déboires affectifs. Point trop n'en faut :)

Votre toute dévouée

28.11.13

Les Aventures au Féminin




"En matière de sexe, la plupart des hommes se prennent pour des dieux. Manque de pot, en matière de sexe, la plupart des femmes sont athées." - Bernard Lherbier

J'crois que tous autant que l'on est, durant nos sombres ères de célibat, et aussi suite à nos ruptures difficiles, avons eu des périodes de refus de l'engagement, de l'attachement, de l'affection et de tout autre reflux sentimental quel qu'il soit.

Autant vous dire que d'habitude, les hommes sont les maîtres dans l'art de s'envoyer en l'air sans lendemain, sans petit déj' et sans prise de coeur. Seulement, les méthodes, les mentalités ont bien changé depuis ce temps. 
De plus en plus de femmes vivent leur sexualité bien plus librement et préfèrent consacrer plus de temps à leur travail ou leur vie sociale plutôt qu'à leur vie amoureuse, sans pour autant se laisser rouiller le fond de la culotte.

On a beau dire, malgré un maintien des doux rêves de mariage et de fondation de famille (pour certaines hein, tout le monde n'a pas encore cette pression de la société pour avoir l'impression d'avoir réussi sa vie), les femmes vivent pleinement les plaisirs de la chair sans remord ni hésitation aucune.

Les aventures au féminin se développent pour le plus grand bonheur de ces Messieurs. 
Avouez, Mesdames, pourquoi se priver de ce jeune amant plein de fougue, de celui-ci, le double de votre âge, qui pourrait vous apprendre tout un tas de choses, de cet idiot dégénéré mais qui pourtant vous hypnotise par ses beaux yeux, cet étudiant étranger qui vous ensorcelle par son accent ?

Je vous vois venir, avec votre bon gros cliché qui reste : ATTÂTION, Tu vires pétasse !

À cette attaque directe, je répondrais que la question du sexe est toujours rattachée à fourberies, critiques et autres injures sensationnelles qui vous précéderont. Que voulez-vous, le monde est constitué d'une grande quantité de gens souhaitant se glorifier du vice des autres. 

De commères quoi.

J'ai souvent été heurtée à des gens qui m'ont demandé pourquoi je parlais ouvertement de tout avec tout le monde. 
J'ai souvent été heurtée à des gens que j'ai choqués, ou encore des gens qui pensaient que je tentais de me rendre intéressante. 
Seulement même si certains ont fuit (ce qui m'a aussi permis de faire le tri) la plupart sont passés outre ce franc-parler pour apprendre à connaître la douce et délicate moi qui se planquait derrière :P

Et heureusement. Finalement, n'est-il pas mieux d'exprimer librement ce que l'on pense de tout ça, sans pour autant devenir exubérante, exhibitionniste ou encore totalement délurée ? Il suffit juste de trouver le bon dosage, celui qui conviendra à votre personnalité.

Quant à ces messieurs, je les remercie déjà pour les bons moments passés en leur compagnie, mais aussi pour leur discrétion. 
Parce que oui, tomber sur des glands à l'ego surdimensionné (et généralement il n'ont de surdimensionné que ça et leur connerie) qui vont aller conter à qui veux l'entendre quel pied d'enfer ils ont vécu en votre présence et donc vous faire passer pour la vulgaire salope de passage qui ne mérite que prendre des coups de reins bien placés, c'est quelque chose qu'il faut savoir éviter.

A vous donc mesdames de bien faire la sélection qui tue pour éviter ce genre de cancans.
De toute façon, un jour ou l'autre on tombe sur celui qui nous donne envie d'arrêter de papillonner de lit en lit et qui arrive à nous attraper le coeur en plus de la culotte. 

En conclusion donc, je terminerais par un petit "La société évolue, donc finalement démerdez-vous pour faire ce que vous voulez, tout le monde s'en fout de toute façon ! "

Votre Toute Dévouée

31.10.13

Lettre Ouverte à mes Parents

Ceci n'est pas un règlement de compte, il n'y aura pas de morts, pas de tir croisés, pas de balles perdues.

Attention, nunucherie accentuée, âmes sensibles veuillez rester sur la page.




Ma chère Maman, Mon cher Papa,

Voici quelques mois que l'on ne s'est pas croisés. Qu'on s'est appelés rapidement (euh, les appels inférieurs à une minute comptent ?). Qu'on n'a même pas envoyé les textos récurrents : 

"-Toujours en vie Fille ? 
-Voui ma mère. Et vous zautres ?
-Voui. A l'an prochain !"

Fort heureusement, les réunions de famille existent côté papa. Merci les mariages, anniversaires et autres cousinades qui nous permettent de nous croiser de temps à autre. 
Bref. Non pas que nous ayons besoin de respirer le même air constamment pour nous aimer, mais je crois pouvoir placer ici que vous me manquez. 
C'est pas des choses que je dit en face ou au téléphone, parce que vous savez comment c'est, mon papa, ma maman, votre petite dernière, sous ses airs de carafon solide a la larme facile.
Et puis, c'est quand même plus rigolo quand on se marre tous ensemble autour de graveleuses blagues dont vous seuls avez le secret.

Souvent je pense à vous. Souvent je parle de vous aussi.


  • "Hum, comment décrire mes géniteurs ? C'est un monsieur et une madame qui font des blagues très cyniques, bourrées d'ironie, avec qui je me tape des fous-rires carabinés quand je les voit."
  • "Ma maman ? Comme moi, mais en pire ! " (Celle ci fait toujours beaucoup rire :P)
  • "C'est dingue, si ma mère était la, elle se serait sûrement demandé combien de bébés prédécoupés on pourrait caser en mode tétris dans ton congel ... Il est vach'ment grand ! "(Celle-ci fait nettement plus peur !)
  • "Mon papa, c'est le plus gentil de tous les papas, et il écoute tout plein de musique trop bien ! Des fois, il sort des jeux de mots laids pour gens bêtes, mais c'est à ça qu'on voit qu'il est heureux :) "
  • "Comment ça j'suis folle ? Mais point du tout, c'est ma maman qui va se fâcher tout rouge si tu critiques mon éducation :P et fais attention, si elle te met un coup de tête, tu finiras eunuque :D "
  • "J'sais pas, si j'appelle mon papa il saura. Il sait toujours tout mon papa :) " 
  • "Comment ça tu coupes tes spaghettis ? Je te présenterais JAMAIS à ma mère, sinon elle va me renier !!!"
  • "Ouais, j'sais, elle est super bonne ma bolognaise (coup de cheveux dans le vent t'as vu !), Mais celle de ma maman elle est encore meilleure !!!"
  • Oooooh, Comme mon p'tit Papa ! J'veux voir mon P'tit Papaaaaaa !!!"


Enfin bref, vous l'aurez compris, Vous êtes toujours là, même quand je donne pas trop de nouvelles, ben je pense à vous quand même.
Sinon oui, l'humour reste une barrière pour pas craquer quand vous me manquez trop ... Pour RIEN au monde je ne souhaite rentrer à la maison, c'est promisjurécraché - même si c'est super dégueulasse - , mais qu'est-ce que je donnerais pour un après-midi café - jeux de mots - grosse marrade aux larmes avec maman - musique avec papa - comme ça fait longtemps que je n'en n'ai pas eu.

Quoi qu'on en dise, un enfant reste l'enfant de ses parents, même quand il est loin, même quand il est adulte et même quand il fait semblant d'être le plus gros insensible de la planète. Et les enfants ont besoin d'un minimum de parents pour continuer de grandir.

Alors VOUI, ok, j'avoue, vous me manquez, je veux vous voir etc... Mais restez loin, faut pas trop en demander quand même, c'est pas comme si on avait élevé les cochons ensemble :P

Plein de gros bisous, 

A mon Papa, à ma Maman, Votre Dévoué Chameau de Cadette Indigne.

25.9.13

Salut Térus ! Ou l'hypersexualisation Médiatique au coeur de notre nouvelle société.

Des siècles que ça dure. On le sait tous. La femme et l'homme naissent libres et égaux en droit. Enfin, en théorie.

Ca fait quand même quelques temps que les femmes se battent pour l'égalité des sexes. Alors justement, on a bien dit l'égalité. Donc d'où provient ce mouvement féministe qui prône le pouvoir au féminin avançant l'argument que la Femme est en tout point supérieure à l'Homme, du fait qu'elle possède une paire d'ovaires, et un utérus, et la possibilité de donner la vie ?

Hum'Oui. Sauf qu'en se remémorant les cours d'éducation sexuelle (c'est fort loin je vous l'accorde), il me semble (sauf erreur de ma part), qu'afin de créer une division cellulaire capable de se transformer en foetus, il faut deux types de gamètes : un ovule, certes, mais également un spermatozoïde. Enfin c'est à une vache près, c'est pas franchement une science exacte. . . 

Donc, certes, l'homme ne ferait rien sans la femme, mais la femme ne ferait rien sans l'homme non plus. 

Il y a un mouvement étrange qui se propage pourtant de plus en plus et qu'il est aisé de constater si on fait un peu attention à la presse féminine. C'est l'hypersexualisation de la femme, qui aboutit nécessairement à l'objetisation de l'homme. 

Je ne sais pas si vous avez fait attention, mais l'homme devient le joujou sexuel de la femme depuis quelque temps. Si on lit les "articles de fond" de cette presse féminine, on arrive très souvent au fait que l'homme n'est plus considéré comme une personne humaine douée de sentiments et de réflexion, mais bel et bien comme un SexToy à part entière. 

Si on fait un bref retour dans la presse d' il y a encore 5 ou 6 ans, la libération sexuelle et médiatique de la femme commençait tout juste. Les Sexfriends n'existaient pas, La première fois était tout sauf un rite de passage et si on en croyait les Madames qui se chargeaient de la rédaction des articles desdits magazines, l'orgasme féminin était quelque chose de rare et il fallait quelques années de recherche avec le même bonhomme pour arriver à y mettre le doigt dessus ! 

Désormais, Le sextoy vous permet d'apprendre à atteindre l'orgasme, l'homme n'est plus que de passage, l'amour se fait rare et le seul attrait que ces messieurs puissent vous apporter n'est que l'augmentation du taux de confiance en soi après chaque rapport sexuel. Et cette augmentation ne fera office que de palier pour vous projeter dans les bras du suivant. 

D'après les statistiques, "Contrairement aux idées reçues, la moyenne d'âge du premier rapport sexuel n'a pas bougé ces deux dernières années. Il est toujours de 17,2 ans pour les garçons et de 17,6 ans pour les filles au 1er janvier 2013."
Sauf que : d'après d'autres sources (étude Durex 2012), en France, l'âge moyen du premier rapport sexuel est de 16,8 ans, et près de 27% des jeunes ont une activité sexuelle avant 16 ans. 

Il n'y a que chez moi que ça tique où alors il y a un truc qui cloche ?

De plus, il faut croire que l'éducation sexuelle ne suit pas le mouvement. En effet, si la hausse du taux de rapports sexuels chez les individus âgés de 16 à 24 ans se fait clairement ressentir dans les médias, il se fait également ressentir dans les cliniques et hôpitaux, avec une moyenne de 27 avortements pour 1000 femmes chaque année, avec une forte hausse de la tranche 15-17 ans, et, par dessus tout, un total de 848 jeunes filles de moins de 14 ans rien que pour la région parisienne en 2012.

Certes, que la société évolue sur la médiatisation du sexe chez la femme, soit. Mais il faudrait aussi que l'éducation nationale et les parents suivent cette évolution en informant beaucoup plus sa jeunesse sur les risques et la contraception. Car même si notre cher gouvernement nous assaille de publicités et de sites internet visant à informer les jeunes et les moins jeunes, C'est à nous, adultes informés (parents, professeurs, grands frères et grandes soeurs, oncles et tantes et autres personnes de confiance), de passer le flambeau à notre jeunesse plutôt que de la laisser sombrer dans le risque perpétuel du rapport non protégé.

Le sexe prend une place de plus en plus large dans notre société et fait vendre, nous en conviendront tous. Même si c'est un fort agréable passe temps, il faut quand même se rendre à l'évidence que comme tout passe temps, il comporte des risques. 
Bon, après je ne vous dit pas non plus qu'il faut prôner l'abstinence jusqu'au mariage, cela ferait de moi la plus grande des hypocrites. Et je ne dis pas non plus qu'il faut faire machine arrière dans la révolution sexuelle nouvelle génération. Mais pensez à vos enfants qui deviendront des nids à MST à peine âgés d'une dizaine d'année !


Votre toute dévouée.

 Pas de capote, pas de carotte ! 

20.9.13

Le changement, c'est maintenant.

Du changement, comme s'il en pleuvait.

Que ce soit dans notre façon d'être, dans notre tête, notre look ou encore tout simplement dans notre vie, tout n'est que perpétuel changement.
On change de région, d'amis, de sorties, on change de travail, de coupe de cheveux ou encore de chaussures.

Le changement fait pourtant peur à beaucoup de monde. Parce que c'est l'inconnu, parce que c'est difficile à admettre ou encore pour bon nombre de raisons qui pourraient nous inciter à y renoncer. 

La plupart du temps, le changement est un CHOIX. Et s'il a été choisi, il est généralement bénéfique. Mais alors, il fait PEUR.


  • Peur de ne pas y arriver
  • Peur de se tromper
  • Peur de décevoir
  • Peur d'être déçu . . .
Et la peur nous paralyse, c'est bien connu. Pourtant, les bénéfices à tirer du changement sont bel et bien là. 
Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué, mais quand la décision du changement s'impose à vous, vous avez tendance à faire un pas en avant, puis deux pas en arrière.
Trouvons un exemple concret qui puisse nous permettre d'imager ces propos.

Changer de région : 
  • Je vais voir du pays
  • ---> oui mais je ne connaîtrais personne
  • Je vais me faire des nouveaux amis
  • ---> mais il faudra que j'apprenne à connaître les lieux où je vais pouvoir les rencontrer
  • Je vais pouvoir tout recommencer à zéro
  • ---> mais je vais devoir tout recommencer à zéro . . .
Verdict : oui mais non, je veux mais j'ai peur, et pour une bonne majorité de gens cela va irrémédiablement donner lieu à un refus de prendre un risque puisque tétanisée par l'inconnu.

Un autre exemple plus simple maintenant : Passer chez le coiffeur.

La plupart des gens font ça machinalement, et regrette amèrement leur choix de coiffeur quand "Oh mon dieu elle a coupé 5cm de trooooop j'y remettrais plus les pieds !"
Oui mais : Vous repartez le cheveux plus court, certes, mais aussi en meilleure santé. Ca change votre visage et puis finalement vous vous y faites. Et pour finir, si jamais vous ne vous y faites pas, il faut se dire que le cheveu repousse.

Le fait que vos cheveux repousse signifie, dans cette pauvre métaphore, que le choix a été fait, mais qu'un échec n'est pas toujours un échec. Rien n'est définitif dans la vie, sinon la mort. 
Vous n'avez qu'à vous dire qu'une erreur a été commise, mais qu'en revanche vous avez grandi de votre expérience. Positivez, l'effet papillon n'est pas loin. On n'est jamais à l'abri d'un revirement de situation et donc d'une amélioration.

Et puis, si vous changez de région et que vous ne vous y faites pas, rien ne vous empêche de retourner là d'où vous venez. Et dans ce cas vous aurez compris que vous n'êtes partis que pour mieux revenir :)

N'oubliez pas que chaque expérience est bonne à prendre et que l'erreur est humaine. Vous aurez moins peur d'avancer, et aussi d'affronter le changement avec conviction pour enfin accéder au bonheur qui découle d'une décision réfléchie et positive.

Votre toute dévouée

19.9.13

P***** de Page Blanche / La recherche désespérante du sujet qui débloquera l'auteur atrophié.

Ya comme qui dirait un bail que j'n'ai plus rien pondu. C'est pas faute d'avoir essayé, chers lecteurs et lectrices en furie. 

Ô, qu'il a pu s'en passer des choses dans la vie de cette décadente demoiselle qui s'obstine à coller explications sur tout ce qui se passe autour d'elle, comme s'il y avait grand besoin de raison pour se comporter comme on le fait. Bref, je m'égare.

J'ai eu beau tenter de trouver sujet, et croyez moi pourtant, il y en a eu des sujets depuis le mois de juillet, j'ai eu beau, rien n'y a fait. Impossible de se délier les doigts. Une espèce de blocage (ça m'arrive régulièrement pour ceux qui auraient suivi les blogs précédents, et ça nous arrive à TOUS) . . .

Voilà déjà quatre fois que je recommence ce paragraphe. Ya rien qui va les amis. La mort dans l'âme, je me laisse aller sur ma page Blogger dans le but encore non atteint de parvenir à pondre un article. Mais rien ne vient. D'où vient ce fichtreux blocage ? 
Il y a déjà eu moult crises toujours résolues, (merci la SuperTechniqueDeLaCitationQuiTue), or là, il n'y a rien à faire. 

-J'eû tentativé d'écrire pour mon compte personnel afin de réactiver le processus
--->Echec.
-J'eû tentativé de lancer des débats afin de lancer le sujet et de l'alimenter pour ensuite tenter de gribouiller ---> Echec.
-J'eû tentativé de me lancer dans la recherche de jeux amusants afin de pouvoir conter quelques frasques désopilantes ----> Echec.

behance.net, A. Coquet


Faut dire aussi qu'on se limite pour ne pas offenser la galerie. Faut savoir que la galerie ayant normalement interdiction de censure, je devrais pouvoir conter tout et n'importe quoi ici-bas qui me permette de lancer le truc. Mais bon, si jamais la galerie se pointe, voit, lit les trucs rigolos que je recherche activement, il va se passer quoi ? A priori, pas de censure à l'horizon. Mais sait on jamais ?

Bon, non pas que je me lance, aruspice, à corps perdu dans les aspects décadents de notre société afin de les analyser comme il se doit, mais il est vrai qu'il m'est arrivé de me mordre les doigts (et que mon entourage se les morde aussi) dans le but non avoué de nourrir mon envie irrépressible de faire des conneries pour avoir l'occasion de les justifier par écrit par la suite. 

Vous suivez ?

Croyez-vous qu'on fasse des conneries pour se construire ou encore pour avoir de quoi parler ? Où alors on les fait juste pour nous divertir sur le coup, puis on se sent dans l'obligation de se justifier tout de suite après ?
Se doit on également de coller au script ou encore pouvons nous nous permettre de partir en vrille afin de nourrir quelques papelards vicieux pour se raconter qu'on a une vie plus intéressante ?

Ce que nous considérons comme conneries du passé nous construit, nous permet de nous forger un caractère, une personnalité et une faculté à regarder le chaos dans les yeux et lui dire d'aller se faire f*****. . .
Les gens auront beau te dire "Tu as fait des conneries, mais c'est du passé, on n'en parle plus", moi je continuerai de leur répondre que "Effectivement j'ai fait des conneries, mais mon passé fait partie intégrante de moi, on m'accepte avec où on me rejette avec ! Faudra faire un choix mais ça ne sera définitivement pas possible de choisir entre les deux."

Paulo Coelho a dit  : "Ce n'est pas le plongeon qui noie quelqu'un, mais le fait de rester sous l'eau"

Du coup, comme il est pas bête, ce monsieur, je traduirais qu'en fait, du moment qu'on en tire de quoi avancer, les conneries ne nous tuent pas, et ne nous font même pas reculer !

Allez, chers amis, lecteurs et lectrices en furie, La machine est lancée, et je vous souhaite une bonne journée :)

Votre toute dévouée.

21.7.13

Ces Nouveaux Blogueurs qui parlent comme à WeshLand

Faisant inopinément un petit tour de la blogosphère, espérant trouver un bijou de vocabulaire et de répartie, ou du moins juste de quoi occuper mon triste début de dimanche, j'ai ouvert les yeux sur un nouveau problème de société.

La génération Y nous rattrape. Mais alors là c'est violent. Il y a comme un petit souci de comprenette entre eux et moi si vous voyez ce que je veux dire.

Faut croire qu'à partir de 1990, tous les enfants qui sont nés ont loupé la case "Français" à l'école. 

Attends. Quand tu te balades de ligne en ligne, (et pourtant, la fonte pourrait être intéressante) et que tu lis désespérément des mots comme : 

  • Wesh
  • Daron
  • Keumé
  • meuf
  • bonne
  • meuf bonne (ces deux là sont particulièrement récurrents)
  • des verbes atrophiés (déblater? manque pas quelque chose là ?)
  • des fautes fabuleuses (ce qui pourisse mon blog allé vous faire enculay)
Il y a comme un petit souci de base là. Je sais pas. Quand tu écris au grand jour, essaies au moins de le faire bien ! Le peu d'exemples démontrés plus haut fait halluciner mon correcteur orthographique automatique pourtant fort peu fiable. Enfin chay pa mwa mé fo fèr kkch la paske sa va pa l'fair !

Yark. J'arriverais jamais à comprendre cette déviation généralisée de notre langue pourtant respectée par nos voisins et les plus loin. On ne manque certainement pas de mots ni de synonymes alors pourquoi tout massacrer avec des mots à l'envers, puis le revers de l'envers, ou encore des mots tellement hideux phonétiquement qu'on penserais un mix entre de l'allemand et de l'hébreu ?

(ATTENTION : // Je ne critique ni l'une ni l'autre de ses langues, c'est juste pour imager mes propos )

De plus, quand toi, lecteur anonyme, tu tentes de comprendre, de lire, de réagir à un tel article, se pourrait il que tu mettes 3 fois plus de temps à DÉCHIFFRER les phrases ? Parce qu'honnêtement pour moi, c'est le cas. Comme quand tu lis de l'italien, faut lire à voix haute pour être sûr d'avoir compris comme il fallait.

La nouvelle génération de blogueurs est vulgaire, illettrée, inculte et pourtant tellement dynamique et virale. 
C'est pourtant pas compliqué : Si toi pas savoir écrire, toi pas écrire. si toi talent d'orateur tout de même, toi parler ou chanter mais toi partir le plus loin possible du papier ! 

Comment un tel changement a t'il pu opérer si vite ? J'ai l'impression d'être l'extrême extrémité de la génération X, là ou encore nous avions un minimum d'éducation linguistique. 
Quand je parle avec des gens qui ont a peine deux ans de moins, plus personne ne comprend les mots utilisés avec plus de deux syllabes (et même moins la plupart du temps). Du coup c'est à toi, vocabularisé, de placer ton décodeur devant ta bouche, en mode mégaphone : 
"Bonjour, jeune homme = Wesh Gros !"
"Restons chastes dans ce monde de pervers libidineux = Restes puceau t'as vu, ya trop d'gros dégueu mec !"
"Je suis navrée, mon verre a chu sans que ne puisse le retenir = Vasylààà j'ai pété mon whisky j'suis trop un boloss !"

Pour simplifier. Ca sent le vécu hein ? Oui, c'est du vécu.

Ô, aberration. C'est fini, terminé, sans espoir. La langue française évolue si vite qu'incessamment sous peu les générations ne pourront plus communiquer entre elles et que certains d'entre nous ayant des facultés linguistiques innées devront faire des études pour devenir traducteur compétent non plus franco-japonais mais francoX-francoY voire francoZ.

Votre toute dévouée atterrée.

19.7.13

J'ai testé pour vous : Être la femme de l'ombre. Petit article explicatif du pourquoi et du comment de l'infidélité dans le couple.

Aaaah, l'infidélité, quel beau sujet plein de choses à dire, plein de personnes malheureuses ou encore d'interactions humaines parfaitement immorales et sales. 

Ok, ça, c'était le point de vue religieux-coincé-fleur-bleue de pas mal de gens. 
Sauf que quand on sait qu'il y a tellement de gens qui ont été, qui ont ou qui ont aidé à tromper, ben tu te dis que finalement on a un pourcentage assez élevé de la population qui, par déduction, doit mentir sur son point de vue.

J'aurais presque envie de vous dire, chers petits lecteurs et lectrices, que l'infidélité change totalement de reflet quand tu changes de point de vue sur la question, et de place dans le trio d'infidélité (et trio est un minimum).
Car nous sommes bien d'accord : pour être un couple, il faut être deux ; et pour être infidèle / trompé / homme-femme de l'ombre, il faut être trois, ou plus. 

Dans l'idée générale, de ces trois personnes, il y a trois opinions à la fois liées et distinctes.

L'homme infidèle est un queutard insensible et irrespectueux, un vil salopard qui ne vit que pour briser des coeurs, mentir à son entourage et qui finira toujours aux bras de femmes mais terriblement seul.

La femme trompée est une victime malheureuse à qui on a menti, et qui finira par se sentir mal, seule, grosse et moche. Ne niez pas les filles, on est toutes passées par là. V'là la remise en question.

Je vous vois venir, Messieurs : En quoi est-ce toujours l'homme qui est infidèle ? J'ai jamais dit ça. Pour  l'avoir été moi même je confirme que les femmes sont tout aussi bien placées que les mecs pour aller voir ailleurs. Seulement là, relisez le titre, il me faut un schéma concret pour arriver à la fonte de cet article.

Donc. Passons aux choses sérieuses. Le RESSENTI.

Quand c'est toi qui trompe, tu n'a pas la sensation d'être irrésistible, non. Ni un dieu/déesse du sexe, loin de là. Tu vis dans le stress de tes conneries (du moins pour ma part), tu as peur 24/24 que ta moitié découvre ce qu'il se passe en dehors du lit conjugal, et finalement tu grilles du cerveau. Et pourtant, c'est un besoin irrépressible que de continuer à vaquer de bouche en bouche et de pénis en pénis. Âmes sensibles veuillez quitter la page.
Ta vie de couple en pâti, il est vrai, car comme tu es stressé, tu communiques ton stress à l'autre et finalement rien ne vas plus. 
Ces dires n'engagent que moi. J'ai eu connu des personnes tellement à l'aise avec cette situation que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes du début jusqu'à la fin. Mais pour ma part, avec mes vieilles valeurs fleur-bleue de l'ancien siècle, amour, fidélité, soutien et maternisation du couple, ben forcément ça passait pas. Et pourtant, ça a bien fini par se passer, preuve qu'il y avait quelque chose qui ne se passait pas bien. Bref. A l'homme de l'ombre de cette période, si tu me lis, prends soin de toi :P

Quand c'est toi qui est trompé, tu as deux solutions : soit tu es un/une AVEUGLE de l'amour toujours, et dans ce cas tu ne te rendras jamais compte de rien (grand bien te fasse, tu fais partie de cette population de bien-heureux constants que j'envie depuis mon plus jeune âge), soit tu fais partie de la partie je-sens-que-quelque-chose-ne-vas-pas-et-je-vais-bientôt-avoir-mal-comme-jamais, et là, c'est le drame.
Déjà, la confiance cesse de régner comme Simba sur le gros caillou de la savane, puis les questions, les doutes surviennent et commencent à te prendre la tête. Bientôt, tu finiras parano et psychotique, tu ne supporteras plus du tout la présence d'une fille dans la même pièce que ton couple puisque c'est obligé que monsieur finisse au pieu avec puisqu'elle sera toujours-plus-attrayante-que-toi, petit laideron sans vergogne et sans cerveau, sans sourire et sans sympathie.

Parce que voilà. Généralement, savez-vous pourquoi l'homme ou la femme trompent ?
Oui ? Non ? Tu te poses la question ? Mam'zelle Cox est là pour remédier à ton problème.

Qu'est-ce qui attire l'infidèle vers l'homme ou la femme de l'ombre ?

C'est bien simple. C'est même pas une question de routine. Ni une question d'âge d'ailleurs. Ni d'expérience. Alors quoi ?


  • Il se passe des choses dans le couple, qui font qu'au bout d'un moment, tu vis sur tes acquis. A savoir qu'inconsciemment, tu cesses de te montrer sous ton plus beau jour. Un peu moins de sexe, beaucoup de laisser aller, et si tu as envie de faire la gueule, tu la fait.
  • De ce fait découle irrémédiablement la désexualisation de l'autre. Tu n'es plus un couple mais deux personnes complémentaires qui vivent sous le même toit (ou même pas) mais qui n'ont plus forcément d'attirance physique. Et là, c'est le drame. Soit tu ripostes et tu luttes contre ta baisse de libido, soit t'es cuit. Et si tu es tombé sur un fidèle, coup de bol, mais pour les autres...


Alors voilà. La plupart du temps, la désexualisation du couple est la guillotine de la relation. Mais pas nécessairement ! 
Il y a moult facteurs qui viendront accroître cette envie suspecte d'aller voir ailleurs :

  • Quand le respect de l'autre n'est plus : Il/Elle te parle comme si tu n'était qu'un subtil étron sur le chemin de sa vie, et finira forcément par te marcher dessus.
  • Tu n'es plus assez bien pour obtenir un sourire franc et sincère.
  • Son regard sur toi ne pétille plus et ne contient plus une once de désir.
  • En bref, tu es là pour le/la nourrir et lui tenir compagnie.

Et maintenant, la question qui suis est forcément la suivante : Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi ?

Rien. Rien de rien. Elle a juste l'attrait de la nouveauté et de l'interdit. Elle n'est que le passe-temps et l'objet sexuel de ton homme la plupart du temps.
Elle sourit. Elle papote. Elle écarte les jambes. Elle ne lui prend pas la tête, puisqu'elle n'a pas la chance de le voir assez souvent pour avoir le temps de le faire.

Être la femme de l'ombre provoque des sensations particulières. Du genre de celles dont on est pas sûre qu'elle soient bien ou mal. 
Bon, il faut le dire, la plupart des femmes de l'ombre ne savent pas qu'elles le sont. Dans ce cas là, elles sont tout autant victimes de la machination qu'a opéré l'homme-traître.
Mais, ça fait quoi d'être au courant et de devenir femme de l'ombre avec son bon vouloir ?

Et bien, il faut le dire, ça a son charme. On a l'impression d'avoir le pouvoir sur l'autre fille. D'être au final l'idéal féminin de Monsieur quand on l'écoute. D'être à la fois la pécheresse et la confidente. 
Mais non. Parce qu'au final on est que la numéro 2.

  • Celle avec qui il ne sera jamais. 
  • Celle qui ne sera jamais assez belle, forte, intelligente pour devenir la numéro 1. 
  • Et la numéro 1, elle le restera. Et on le sait très bien, parce qu'il n'a strictement jamais été question de quoi que ce soit de romanesque ni de romantique.

Bizarrement, c'est finalement plus inconfortable d'être la femme de l'ombre que la femme du jour. Parce que même si l'espoir fait vivre, les choses sont ce qu'elles sont, et la femme de l'ombre se résigne à accepter les termes du contrat tout en espérant que ses désillusions deviennent utopie. 
Gare à toi, femme de l'ombre ! Tu couineras 5 minutes de temps en temps, mais n'oublies pas qu'au final, ce n'est pas toi qui aura droit aux amoureux câlins, ni au moindre geste tendre, et encore moins au bonheur de dormir dans ses bras. Sans parler du minimum de culpabilité que tu ressens vis-à-vis de la numéro 1 si tu es ne serait-ce qu'un tout petit peu humaine.

En conclusion donc, être la femme de l'ombre n'apporte rien de bien folichon sinon de prendre son pied de temps en temps. C'est juste un caprice, juste la sensation de pouvoir plaire un petit peu à quelqu'un qui n'est pas censé être attiré par le monde extérieur. C'est égoïste et cruel. Mais qu'est-ce que c'est bon...

Votre toute dévouée.


12.7.13

La parfaite petite petite.

Le monde n'a jamais été fait pour les petits. Ni pour les très grands d'ailleurs. Le monde est conçu pour les moyens normaux.

Les petits et petites ont la vie dure. Moult expressions débiles et adjectifs désopilants sont utilisés pour nous décrire : naine, minus, demie portion, quart de portion, microbe, moustique, globule (mon préféré !), petite troll, hobbit et autres crevettes nous sont balancés à longueur de journée.

Mais faut l'avouer, c'est plutôt chouette d'être petite (pour les filles en tout cas). On nous prend en sympathie le plus souvent, même si on nous marche dessus "Oops, j't'avais pas vue" !

C'est tout de même plus pratique d'être petit que grand, parce qu'au moins quoi qu'on fasse, on peut toujours changer de hauteur. Les moindres marche, escabeau, chaussure à talon, chaise ou autre réhausse-nain nous permettent d'arriver à nos fins. Et si quand bien même nous ne parvenions pas à l'objet de notre convoitise, un grand qui passe par là sera bien vite charmé par nos grands yeux ébahis devant tant de grandeur (et décadence).

Nous autres, petites, avons quelques armes pour tromper l'ennemi et nous démarquer des moyens normaux.


  • Le sourire : toujours sur les lèvres, il permet d'attirer sympathie et coup de main si besoin.
  • Les yeux : grand ouverts et papillonnants, ils attirent l'oeil, et le coeur de temps à autre.
  • La voix : A défaut de se faire voir, on peut toujours se faire entendre et s'exprimer de la plus claire et déstabilisante des façons. 
  • Le franc-parler : Allant de paire avec la voix, il déstabilise et, croisé avec le vocabulaire et le cynisme, il permet de se faire comprendre et détester.
  • L'énergie : généralement débordante, nos brusqueries heurtent les moyens-normaux et nous permettent d'atteindre le pouvoir en réalisant les tâches des moyens-normaux plus rapidement et en brassant moins d'air, car moins de prise au vent.
  • La détermination : faut faire ses preuves auprès des grands et moyens-normaux. Ils se croient toujours plus forts que nous. FAUX ! C'est en rentrant dans le lard avec conviction qu'on obtient ce qu'on veut ! Et nous autres petits sommes experts en la matière.
  • La pointe des pieds : L'expérience de la pointe des pieds nous confère, à nous autres, petits, une aisance dans l'équilibre de l'axe pointe-extrême-du-gros-orteil-gauche/pointe-extrême-de-l'index-droit. Et qui plus est, on a toujours les mollets plus musclés, de ce fait.
  • L'extrême : Quand on vit, on vit souvent plus vrai : on pleure pour de vrai, on rit pour de vrai, on gueule pour de vrai. On aime pour de vrai, on respecte pour de vrai, on envoie chier pour de vrai. et on n'a qu'une parole. Bref, on ne fait pas les choses à moitié.
Enfin pour certains. Mais de tous les vrais petites et petits que j'ai rencontré, la grande majorité suivait à peu près ce schéma là.

Alors ok, les grands et moyens-normaux nous en mettent plein la tête quand ils nous voient nous percher sur une chaise pour attraper les shoko-bons au dessus du frigo. Mais bon, comme disaient la plupart de nos mamies, tout ce qui est petit est mignon (argh.) Ainsi que ma mère qui eût évoqué un expression qui ressemblait à : "le monde est divisé en deux parties : les petits et les cons." 
Cela dit, si vous êtes un vrai petit, un hargneux comme on les aime, vous courrez vite. Alors quand vous expliquez à un grand en quoi se divise le monde, servez-vous en ! 

Votre toute dévouée.

2.7.13

J'ai testé pour vous : Perdre 15 Kg, ça change quoi ?

Bon, la vie est belle quand on est une petite grosse bien flasque, sauf qu'il vient toujours un moment où yenamarre.

Mon problème vient de ma fâcheuse tendance à faire le MEGA yoyo, à savoir prendre et perdre entre 10 et 15 kg, tous les deux ans je dirais :)

Pourquoi donc ? 

Deux ans est la durée moyenne de mes histoires d'amour, stressantes pour la plupart, et le stress me fait gonfler, CQFD.

Les gens mal intentionnés me diront que je me relâche plutôt, sauf que, FAUX ! je ne change rien entre les +15 et les -15, à part le fait d'être, ou non, en couple. A part le fait de devoir me défouler suite à la rupture et donc, me mettre à courir cul-nu dans la montagne. 

Toujours est il que perdre 15 Kg, quand on fait comme moi 1,60m, ça choque l'entourage, et provoque énormément de changement.

Alors, quel effet ça fait, de perdre 15Kg ? (ceci est une question récidiviste avec le "COMMENT T'AS FAIT POUR FONDRE COMME CA BORDEEEEEL ?" habituel.)

Et bien, déjà, on se sent plus légère. Pas seulement physiquement, mais aussi mentalement. Faut savoir (pour le bon nombre de mes copines maigrichonnes) que quand tu te traînes un surpoids aussi énorme, les gens te regardent avec une pointe de dégoût et de pitié quand tu tombes le pull parce que tu cuit dans ta graisse. ------> Confiance en soi inside, of course !

Donc, la perte fulgurante change le regard des gens sur ta personne. Celui des hommes surtout. Tout de suite, on te regarde beaucoup moins dans les yeux. 
Tu as le droit à des "t'es bonne en fait" venant de gens qui ne te parlaient jamais auparavant.
Les inconnus dans la rue te matent avec un sourire qui en dit long. Ca non plus ça n'arrive jamais dans les périodes +15.

Ta vie sociale semble décuplée, tu vis avec un bien être intérieur digne de Bouddha dans sa grande période, le shopping est beaucoup plus aisé quand tu rentres sans galérer dans un 38, et tu te sens la puissance de porter tout ce que tu voulais depuis un moment.

La période -15 a pourtant pas mal d'inconvénients à notifier également.

Même si certaines personnes gentilles te diront qu'il vaut mieux ça que l'inverse, c'est relativement perturbant tout de même. Petit listing : 


  • Déjà, quand tu perds comme moi à vitesse grand V, tu changes de taille toutes les 2 semaines, donc voilà le budget fringues ! 
  • Tu perds trop vite, donc la peau n'a pas forcément le temps de suivre. bonjour le surplus ! So Sex !
  • Dans ta tête, tu restes longtemps la petite grosse de 80 kg, donc tu as encore des réflexes étranges.
  • Quand un bonhomme que tu ne connaissait pas avant ta période -15 te fais un compliment, tu ne sais pas si c'est du lard ou du cochon.
  • Certaines filles se mettent à te détester du jour au lendemain sans raison apparente. 
  • D'autres se mettent à avoir peur inopinément quand tu parles à leur copain alors que ça ne les dérangeait absolument pas avant.
  • Tes seins réduisent à la vitesse de la lumière, c'est chiant.
  • Les gens psychotent et ne cessent de te demander si tu manges, si tu vas bien et que si tu as des problèmes, tu peux en parler. Psy gratos à volonté héhéhé ! 
  • Et, de ce fait, découle un mouvement étrange de panique et de prévention quand tu n'as pas faim : "Mais manges bordel !" C'est rigolo. D'autant qu'avant, personne n'allait oser te dire ça.
Bref. Voilà ce que ça change. Bon, après, ya des choses qui restent les mêmes hein. Votre tête, votre débilité, votre énergie ! 

Alors, pour ceux qui se posent la question récidiviste numéro 2 : Je n'ai rien changé à mon alimentation, je ne fais pas plus de sport qu'avant (sauf peut être le sport de chambre, et encore) j'ai juste retrouvé ma liberté et la paix intérieure ! 

Votre toute dévouée.





18.6.13

La Femme à Talons, Le Pourquoi du Comment.

De nos jours, les femmes portent de plus en plus de chaussures à talons, et surtout, de plus en plus hauts... 
Loin de déplaire à ces messieurs, le talon les intrigue cependant ! Il est vrai que de voir une de vos amies passer de la mode baggy-baskets-queue de cheval à la mode robe-talons-brushing en très peu de temps, forcément, ça impressionne.

1. D'où provient la mode du talon haut ?
2. Pourquoi les femmes aiment-elles les talons ?
3. Quels inconvénients y a t'il à porter des talons ?
4. Pourquoi les hommes préfèrent-ils les femmes en talons ?
5. Pourquoi, nous, les femmes, avons, pour la plupart, une collection de chaussures à faire peur ?

Que de questions étranges qui cependant comportent une réponse simple et efficace. Alors, je vais tenter d'éclairer ces messieurs sur le sujet ! 

Tout d'abord, commençons par le commencement ! 

Petite histoire de la chaussure à talon

Bien que les chaussures à talons aient été représentées portées par les femmes (et les hommes ! ) depuis l'antiquité pour moult moeurs et cultures différentes, c'est Madame Catherine de Médicis qui relance la mode du talon en France lors de son mariage avec le Duc D'Orléans en 1533. Ses chaussures ont été fabriquées à sa demande expresse par un cordonnier de Florence (en Italie pour les incultes). Toute sa cour prit alors le pli.
Une icône, des sbires ----> Madonna et Paris Hilton n'ont rien inventé. La It Girl existait déja bien avant :P

Puis, les talons et talonettes ont été portés par tous les grands (et petits) de ce monde. Louis le quatorzième du nom portait tous les jours des talons compris entre 10 et 12 cm.

Les modes ont bien évolués depuis, et c'est maintenant un "privilège" réservé aux femmes et aux DragQueens que de porter des chaussures à talons.

Il est clair que bon nombre de femmes aiment les talons. Oui, mais pourquoi ? 


  • Déjà, parce qu'il est clair que les talons nous allongent les jambes et nous affinent la silhouette (Dixit certaines personnes "in" et "it")
  • Aussi parce que, et cela n'engage que moi, je vois le monde de plus haut et donc je prend entre 10 et 15 cm de confiance en moi, 
  • Ensuite parce que savoir marcher avec des talons, c'est trop la classe (mais beaucoup moins quand on se galère et qu'on marche à une longueur de cuisse de ses genoux)
  • Mais surtout parce que les talons, c'est esthétiquement esthétique, il faut le dire.
Cela dit, il faut reconnaître aussi au port de talons certains inconvénients. Voici une liste de vérités vraies approuvées par les femmes : 

  • Les talons, ça fait mal aux pieds.
  • Il faut souffrir un certain temps pour arriver à les casser.
  • Si tu ne sais pas marcher avec des talons, tu as l'air d'une dinde atrophiée quand tu essayes.
  • C'est fort peu pratique pour crapahuter : les routes pavées, les grilles de métro, les terrasses en caillebotis, les chemins en cailloux, les sentiers de terre, c'est cuit. Pas de rando pour la femme à talons.
  • Ca glisse à l'intérieur, et il est fort probable que tes orteils se fassent la malle si tu porte des chaussures ouvertes.
  • A chaussures ouvertes, il faut rajouter de ne pas négliger la pédicure. Sinon, tu passeras pour une clocharde aux pieds pourris.
La chaussure à talon est un des fantasmes courants chez l'homme. Du moins pour la plupart avec qui j'ai eu l'occasion d'en parler.

D'une part, parce que la femme à talons a irrémédiablement la jambe plus mince, plus effilée, la taille plus haute, des fesses plus bombées et plus rondes, mais aussi parce que le talon fait une démarche plus souple et plus déhanchée (encore une fois si on sait marcher avec). Et VLAN ! 
D'autre part, Il paraîtrait que porter des talons exacerbe notre féminité et notre sex-appeal.

Voilà voilà ! une bonne chose de faite. Il n'y a pas plus simple comme explication. Si ces messieurs ont quelque chose à rajouter, un petit commentaire pour nous expliquer :)

Et pour finir, les femmes semblent avoir une fièvre acheteuse en matière de talons, mais non ! Il faut juste que vous compreniez, messieurs, que chaque tenue de notre garde robe mérite d'être terminée correctement par une paire de chaussures adéquate. Une pour l'été, une pour l'hiver, une bleue, une rouge, une noire, des compensées, des aiguilles, des stilettos, une pour aller à la plage, une pour le shopping, une confortable, une inconfortable etc... 

Et même si, messieurs, vous constatez et faites le calcul budget chaussure de votre femme à talons, n'en dîtes rien ! Est-ce qu'on vous agace avec votre budget voiture, son et image, nous ? Non ? Alors bon !

Tout ça pour dire, J'ADORE LES TALONS !




Bonne soirée mes petits ! 

Votre dévouée Coxii.


5.6.13

Copain Bonobo et nous. (article censuré pour les moins de 15 ans et 3 mois, merci.)

Comme vous le savez certainement, ce sont nos hormones qui nous guident principalement dans nos choix, nos actes, et surtout, qui mènent nos pulsions.

Ô, malheureuse hypophyse, morceau indigne du cerveau qui nous fait "sauter à la corde", "crever la dalle" ou encore "ramper sur les ovaires", "se noyer des couilles" ou toute autre expression tout à fait charmante qui évoque un cruel manque sexuel.

Célibat, joie, farce, désespérance ou encore vide intersidéral ? 

Bon, vous l'aurez compris, nos hormones nous trahissent souvent. Le myself control est donc de rigueur durant les périodes de disette.
Certains d'entre nous seront repérés d'après leur humour, leur esprit mal placé ou encore l'oeil qui traîne. Qu'y pouvons-nous ?

L'instinct de procréation dans la fleur de l'âge est tout à fait naturel. Encore des restes animaux qui nous suivent depuis le bon vieux temps où l'Homme avait encore des prédateurs et qu'il fallait assurer descendance et perpétuité de l'espèce. 
Après tout, nous ne sommes que des animaux. Seulement, nous sommes une des rares espèce sur terre qui copulons par plaisir plus que par envie de procréer. Nos copains les Bonobos aussi. A la seule différence que les femelles deviennent infécondes durant la période d'allaitement, contrairement à la femelle de l'homme qui risque le retour de couche à tout moment.

Bref. Chez nos copains les bonobos, il est courant de gérer les conflits grâce au sexe. Chez l'humain, on appelle ça couramment "se réconcilier sur l'oreiller".
Bonobo-Copain a aussi une aptitude à tout : Pansexualité (mâles, femelles, tout le monde y passe et personne n'y déroge...), sexe oral, baiser lingual, et autre coït ventro-ventral.
Seul tabou : l'inceste. Comme quoi, Copain Bonobo est super proche de l'être humain.

Bref. Le sexe est tout une histoire, dans les couples comme chez les célibataires endurcis ou non. De toute façon, personne ne résiste aux hormones.

Sur ce, suite à un article qui ne sert strictement à rien sinon enrichir sa culture personnelle sur la vie sexuelle du bonobo, je vous souhaite une agréable soirée phéromonée ! 

Votre dévouée.

Un Petit Merci !

Retrouver les bons fondements nécessite forcément des changements. Ces changements sont ils perçus différemment selon les gens ? Certainement. Donc, je vais vous exposer MA perception des dernières opérations opérées de ces derniers temps.

Cogiter nous ouvre toutes les portes. De la preuve circonstancielle qui amène le bonheur intérieur, le sourire et les papillons dans le ventre, on pourrait tirer du bon comme du mauvais.
S'ouvrir aux autres est si néfaste parfois qu'il arrive qu'on se prenne des sacrées claques et qu'on tombe de très haut. Mon expérience fera foi comme preuve tangible dans cet article.

Trop souvent, on m'a dit qu'il faut se laisser vivre, relâcher la pression et s'accepter tel que l'on est. Quand enfin vous prenez conscience du vrai VOUS, on vous rejette pour avoir changé brusquement.
Je n'arrive pas réellement à comprendre pourquoi, quand enfin on se sent bien, libre, plus personne ne vous considère comme avant, malgré que vous soyez toujours tout pareil à l'intérieur. 

Fort heureusement, il y a les vrais. Vous savez, ceux pour qui, quand vous prenez conscience et confiance en vous, vous êtes pareil, mais en mieux, même, car enfin ils vous perçoivent bien dans votre peau. Ils vous voient enfin souriante, simple, ouverte... Heureuse quoi.

Ca faisait un sacré moment que je ne m'étais plus sentie vivante, au point de sourire tout le temps, suite à une simple pensée ou juste parce que je me suis levée du bon pied, ou encore parce que j'ai juste envie d'avoir la banane à longueur de journée. 

Et ça, c'est grâce à des personnes. De celles qui vous font ressentir un bien-être fou, qui ne vous jugent pas pour vos actes ou vos paroles, simplement parce que ces personnes vous apprécient comme vous êtes, brute, naturelle.
Et quand vous trouvez ces personnes, vous vous sentez apaisée, comme si on vous avait fait une piqûre d'adrénaline qui vous aurait relancé le coeur et qui vous aurait vidé la tête de toute pensée néfaste. 
Ces personnes, je les ai trouvées. 
Par leurs paroles, leurs actes, les sourires en coin qui vous réveillent et vous font bondir un bout du coeur. Par leurs mimiques qui vous font chavirer les zygomatiques, ou simplement par toutes les petites attentions, timides comme provocantes.

Merci à eux, à elles, ces femmes et ces hommes qui font que je me sens heureuse de vivre, comme ça n'était plus le cas depuis bien longtemps.


Ce fût un petit article sans fondement réel, sans équivoque, sans prise de tête et sans structure aucune, juste comme les mots me viennent. Que du bonheur. Alors simplement, Merci.

Votre toute dévouée.

2.6.13

Une femme dans un monde d'hommes

Dur dur, lorsqu'on est une fille perdue au beau milieu d'un monde de couillus, de se faire sa place en tant qu'être humain à part entière. 

Surtout quand on a comme moi le cerveau qui flanche régulièrement, ce qui m'a eu donné l'occasion plus souvent qu'à mon tour de passer pour une belette lobotomisée.  
Déjà, quand on part dans la vie munie d'un utérus, et d'une paire de loches, on a toujours plus de difficulté à faire comprendre à son entourage masculin que oui, effectivement, à priori peut-être, on a  également une cervelle, si petite soit elle, qui permet de réfléchir avant d'agir. 

Bon, ok, ceux d'entre vous qui me connaissent se diront que voui, mais non. Réfléchir avant d'agir n'a jamais été mon fort. 

Bref. "Passer pour un idiot aux yeux d'imbéciles est une volupté de fin gourmet."

Merci Mr Courteline ! (Non pas que la totalité de mes fréquentations du sexe opposé soit d'une débilité profonde, loin de là :) )

il est beaucoup plus agréable en réalité de passer pour idiote aux yeux ravis des gens qui profitent ainsi d'une occasion de goguenarder à votre sujet. Ainsi soit il ! 
Toujours est il que lorsque vous étalez un brin de culture nonchalamment au cours d'une discussion, ben ça surprend.
Surtout quand vous ne savez visiblement pas compter jusqu'à 3.

Une femme intelligente, ça fait peur. Très peur, même ! Alors autant ne pas effrayer ces messieurs, qu'ils puissent tout de même prendre le temps d'apprendre à vous apprécier non pas que d'après votre façon d'étaler la culture telle la confiote sur une tartinette, mais aussi pour votre bonne humeur et votre bêtise complètement et 100% assumée.

Alors soyons greluches ! On aura tout le temps par la suite pour expliquer la vie à ces jeunes illettrés :)

29.5.13

Les amitiés indissolubles VS l'amour destructible

"Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : La certitude."


Mr de Balzac avait tout à fait raison.

Quand j'y réfléchit, beaucoup de personnes, en tant qu'amis, apprécient la confiance et la certitude qui émanent de mes relations amicales. Mais quand il s'agit de l'amour, alors là tout n'est plus que doute et néant.

Certes, j'ai toujours privilégié mes amis par rapport à mes histoires d'amour, mais uniquement dans l'idée que l'amitié est la seule chose qui reste stable quand l'amour se barre.
Même si le passé m'a déjà démontré que ce n'est pas une vérité invariable, il me semble juste de dire qu'heureusement qu'elles sont là, les copines.

Ma vision fait peur à des Quidams mal intentionnés qui se permettent de me traiter d'immature petite conne. Ok, j'suis une petite conne, mais ça, tout le monde est au courant depuis fort longtemps ! Et il y a quand même des gens qui m'aiment et me respectent pour ce que je suis.

Quand à l'immaturité détectée elle me semble venir plutôt du fait que ma vision de la vie de couple est complètement anesthésiée par les coups dans la gueule que j'ai pu prendre. 
Il y a des gens chez qui l'amour est naturel, un besoin limite sanguinaire et viscéral sans lequel ils ne peuvent pas respirer.

Chez moi c'est juste une belle illusion dans un premier temps, puis un frein énorme dans ma vie sociale et professionnelle pour finalement se terminer comme un boulet accroché à la jambe qui me traîne vers le fond d'un lac gelé.
Je crois simplement que je ne suis pas faite pour ça. 

Alors, si jamais tu passes par là, Quidam mal intentionné, saches que non, tu n'es pas le seul à avoir le coeur qui pique, que se séparer pour de bonnes raisons c'est beaucoup plus sain que de rester ensemble pour de mauvaises, et que si tu crois que je vis dans le bonheur le plus total, et bien saches aussi que le cerveau qui vrille dans les prises de conscience, c'est nettement plus douloureux qu'un coeur qui saigne.

Tu vis avec ta conscience, tous les jours, minute par minute, les remords te tiennent sans relâche, ils t'assènent de vérité plus ou moins vraie, et le seul acte que tu puisse faire contre ça, c'est continuer à épurer tout ça du mieux que tu peux.

Quand à toi, Quidam, tu n'as qu'à laisser passer le temps. et à oublier. Et aussi à raconter à tout va qui est la méchante. Vas y, je n'ai rien à perdre. Mes amis sont là, fidèles au poste et forts comme une falaise face à la tempête. C'est pas tes horreurs débitées en public qui vont nous arracher la mâchoire.


Désolée pour le défouloir, chers lecteurs, mais l'occasion d'éclaircir les choses s'est présentée :) A qui connaît le dit Quidam, faites lui passer si vous voulez :P 
A pas peur !

Bonne journée :)

27.5.13

SexFriend, Mode d'emploi



Chacun d'entre vous savez pertinemment que chaque article a son fond de vérité. Et pour trouver la vérité, il faut savoir chercher ! 

Cette semaine, donc, j'ai testé  pour vous le principe du SexFriend, que nous appelleront SF pour plus de praticité.

Pour commencer, petite définition du SF : 

De nos jours, les jeunes sont de plus en plus portés sur le sexe. De nouvelles postures, de nouvelles techniques, de nouvelles pratiques. Le SF devient de plus en plus courant chez notre génération. En effet,  bon nombre de célibataires en rut (État physiologique des animaux, spécialement de certains mammifères, qui les pousse à l'accouplement, période au cours de laquelle ils sont dans cet état) ne cherchant pas spécialement à s'encombrer d'une relation, tentent ou parviennent à se dégoter un SF. 

Pour commencer : prenez un ami (ou une amie !) avec qui vous avez une relation de confiance poussée.
Prenez-vous au jeu, et poussez-la jusqu'au plumard... Le but est de s’amuser !

Le tout est de respecter plusieurs règles : 

Surtout, ne pas tomber amoureux.

le principe est donc de pouvoir se défouler sans pour autant vivre une relation amoureuse. Il faut savoir que bon nombre d’interactions humaines provoquent chez beaucoup d’entre nous une émanation sentimentale. Attention, ne pas négliger le coeur de votre SF, c’est un humain, et non un vibromasseur ! 
Dès que la relation commence à évoluer pour l’un d’entre vous, il faut stopper net avant de provoquer des dégâts. A moins que l’évolution soit réciproque ! 

On ne sort pas ensemble ! 

Attention, le SF n’est pas un petit ami : pas de sorties ciné, pas de sorties autres, sauf si vous êtes des amis de longue date et que vous le faisiez déjà avant. De préférence pas de contact extérieur au plumard. Pas de câlins Post-Coït, barrez-vous dès que vous avez fini votre affaire. Le SF peut aussi éventuellement servir de Psycho-Sexologue. Vous avez la parlote facile, entre vous, pas de tabou ! C’est simple et ça peut servir en cas de coup de déprime ! Il faut savoir que le sexe produit des endorphines, hormones naturelles chez l’humain, qui détend et libère l‘esprit. Profitez-en ! 

Ne pas devenir Jaloux.

Sachez que votre SF peut également être celui de quelqu’un d’autre. Autant profiter, mais attention tout de même à ne pas fricoter avec un ou une amie proche de votre SF : évitez les crises. La relation entre SF est basée, rappelons-le, sur la confiance. Si vous ou votre SF fricote chez la voisine, parlez-en ! Et n’oubliez surtout pas la protection ! Ca serait bien bête de fourguer des petites bêtes à votre copain de lit ! À partir du moment où la jalousie prend le pas sur la relation, référez vous à la règle n° 1 : stoppez tout : vous tombez amoureux, ou simplement vous risquez de gâcher l’amusement ! 



En cas de rencontre amoureuse

Stoppez la relation. Pas la peine de provoquer de problèmes à votre SF, et réciproquement bien sûr. Autant rester exclusif avec votre nouvel amoureux ou amoureuse... Car si on part du principe que la relation entre SF n’est pas exclusive, la plupart des gens qui ont une relation amoureuse sont contre la polygamie ! Au pire, faîtes une pause ! Si la relation amoureuse se termine et que vous vous entendiez bien avec votre SF, rien ne vous empêche de recommencer... Enjoy ! 


Bien entendu, la relation entre SexFriends est un jeu, alors pas de tabous et pas de prises de tête, alors A-MU-SEZ-VOUS ! Mais n’oubliez pas de sortir couverts ! 

Bonne soirée mes amis :)