19.9.13

P***** de Page Blanche / La recherche désespérante du sujet qui débloquera l'auteur atrophié.

Ya comme qui dirait un bail que j'n'ai plus rien pondu. C'est pas faute d'avoir essayé, chers lecteurs et lectrices en furie. 

Ô, qu'il a pu s'en passer des choses dans la vie de cette décadente demoiselle qui s'obstine à coller explications sur tout ce qui se passe autour d'elle, comme s'il y avait grand besoin de raison pour se comporter comme on le fait. Bref, je m'égare.

J'ai eu beau tenter de trouver sujet, et croyez moi pourtant, il y en a eu des sujets depuis le mois de juillet, j'ai eu beau, rien n'y a fait. Impossible de se délier les doigts. Une espèce de blocage (ça m'arrive régulièrement pour ceux qui auraient suivi les blogs précédents, et ça nous arrive à TOUS) . . .

Voilà déjà quatre fois que je recommence ce paragraphe. Ya rien qui va les amis. La mort dans l'âme, je me laisse aller sur ma page Blogger dans le but encore non atteint de parvenir à pondre un article. Mais rien ne vient. D'où vient ce fichtreux blocage ? 
Il y a déjà eu moult crises toujours résolues, (merci la SuperTechniqueDeLaCitationQuiTue), or là, il n'y a rien à faire. 

-J'eû tentativé d'écrire pour mon compte personnel afin de réactiver le processus
--->Echec.
-J'eû tentativé de lancer des débats afin de lancer le sujet et de l'alimenter pour ensuite tenter de gribouiller ---> Echec.
-J'eû tentativé de me lancer dans la recherche de jeux amusants afin de pouvoir conter quelques frasques désopilantes ----> Echec.

behance.net, A. Coquet


Faut dire aussi qu'on se limite pour ne pas offenser la galerie. Faut savoir que la galerie ayant normalement interdiction de censure, je devrais pouvoir conter tout et n'importe quoi ici-bas qui me permette de lancer le truc. Mais bon, si jamais la galerie se pointe, voit, lit les trucs rigolos que je recherche activement, il va se passer quoi ? A priori, pas de censure à l'horizon. Mais sait on jamais ?

Bon, non pas que je me lance, aruspice, à corps perdu dans les aspects décadents de notre société afin de les analyser comme il se doit, mais il est vrai qu'il m'est arrivé de me mordre les doigts (et que mon entourage se les morde aussi) dans le but non avoué de nourrir mon envie irrépressible de faire des conneries pour avoir l'occasion de les justifier par écrit par la suite. 

Vous suivez ?

Croyez-vous qu'on fasse des conneries pour se construire ou encore pour avoir de quoi parler ? Où alors on les fait juste pour nous divertir sur le coup, puis on se sent dans l'obligation de se justifier tout de suite après ?
Se doit on également de coller au script ou encore pouvons nous nous permettre de partir en vrille afin de nourrir quelques papelards vicieux pour se raconter qu'on a une vie plus intéressante ?

Ce que nous considérons comme conneries du passé nous construit, nous permet de nous forger un caractère, une personnalité et une faculté à regarder le chaos dans les yeux et lui dire d'aller se faire f*****. . .
Les gens auront beau te dire "Tu as fait des conneries, mais c'est du passé, on n'en parle plus", moi je continuerai de leur répondre que "Effectivement j'ai fait des conneries, mais mon passé fait partie intégrante de moi, on m'accepte avec où on me rejette avec ! Faudra faire un choix mais ça ne sera définitivement pas possible de choisir entre les deux."

Paulo Coelho a dit  : "Ce n'est pas le plongeon qui noie quelqu'un, mais le fait de rester sous l'eau"

Du coup, comme il est pas bête, ce monsieur, je traduirais qu'en fait, du moment qu'on en tire de quoi avancer, les conneries ne nous tuent pas, et ne nous font même pas reculer !

Allez, chers amis, lecteurs et lectrices en furie, La machine est lancée, et je vous souhaite une bonne journée :)

Votre toute dévouée.

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